lundi 9 octobre 2017

Le repos du cycliste

Dimanche, promenade en vélo avec les Things : notre première promenade à trois, chacun sur son vélo, sans triporteur pour ramener les fatigués ou les éclopés. Dans l'ensemble, tout s'est bien passé, et Mr Thing Two s'en est bien sorti avec son nouveau vélo 20 pouces à 6 vitesses, même si Miss Thing One, toujours sur son vieux vélo 16 pouces sans vitesse, continue à le battre à plate couture rien qu'à force de constance et de détermination*. Son frère et moi avancions par à-coups, souvent loin derrière elle, et j'aidais le gamin à apprivoiser les vitesses :
— Tu vois, là, ça roule bien, donc tu peux passer en cinquième au lieu de pédaler comme un dératé !
— D'accord !
— Et là ça descend, donc tu peux tout simplement arrêter de mouliner dans le vide ! Ohé, tu m'entends ?
— Oui, oui !
— Alors pourquoi tu ne te mets pas en roue libre, dans les descentes ? Ça permet de se reposer !
— Oui mais moi, sauf quand je suis vraiment très fatigué, je suis contre la reposition.



* Comme l'a fort bien résumé mon père adoptif : lui, il fait du vélo, mais elle, c'est une cycliste.

5 commentaires:

  1. Je trouve que cela fait très slogan politique la "reposition". En tout cas, il est contre !

    Mon petit-fils, pas encore trois ans, l'autre soir en sortant de l'école a dit à ses parents qu'il aimait beaucoup "respire colère". Ils ont eu beaucoup beaucoup de mal à décrypter.

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  2. les activités périscolaires

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