Étant donné qu'il passe son temps à faire des bêtises ;
Étant donné qu'à 13 mois, il s'habille en taille 2 ans ;
Étant donné que c'est quasiment ainsi que l'appellent les Things, par déformation de son prénom ;
Je vous annonce qu'à partir d'aujourd'hui, sur ce blog, le Petit devient le Filou.
(Et puis comme ça, ça ne posera pas de problèmes de compréhension quand naîtra le cinquième.) (Mais non, j'rigole !)
La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
mardi 30 avril 2013
Un nouveau portable et quelques révélations
Depuis quelques semaines mois, je n'arrive plus à recharger mon portable. Au début, ça marchait encore une fois sur deux, puis une fois sur trois, mais là, depuis le début de l'année, j'ai dû réussir à le recharger trois fois. Autant dire que si, avant, il était souvent éteint (je vous rappelle que je travaille à domicile), maintenant, il l'est tout le temps.
Aujourd'hui, entre un rendez-vous médical pour le Grand et un autre avec un agent immobilier, j'ai enfintrouvé pris le temps de pousser la porte d'une boutique SFR, et j'ai demandé si je pouvais racheter un chargeur. La dame m'a demandé de lui montrer mon portable. Je lui ai tendu mon petit téléphone, acheté au même endroit douze ans plus tôt. Elle a failli se mettre à rire.
— Ah non, Madame, on n'en fait plus, des comme ça. De toute façon, visiblement, ce n'est pas le chargeur qui ne fonctionne plus, c'est la prise du téléphone qui est rouillée.
— Et on ne peut pas le réparer ?
Cette fois, elle a ri pour de vrai. J'ai pris ça pour un non.
— Bon, ben je vais en racheter un, alors.
Je me laisse convaincre de prendre un smartphone : après tout, ça sera utile d'avoir toujours un plan sur soi, et accessoirement un bon appareil photo et un accès à mon compte en banque quand je suis en déplacement. Et même à mes emails et à mon blog, soyons fou. Et puis vu les points de fidélité que j'ai accumulés en douze ans, la dame m'a interdit de prendre un petit machin pas cher, sinon "c'est nous qui allons devoir vous donner de l'argent", paraît-il.
Elle me conduit vers les modèles exposés.
— Vous savez lequel vous voulez ?
— Oui, celui qui a la meilleure batterie en veille.
— Pardon ?
— Je veux un modèle que je puisse oublier dans mon sac pendant quatre ou cinq jours sans problème. Vous avez ça ?
Elle a ça, même si visiblement, c'est la première fois que quelqu'un lui donne pour critère de choix principal la possibilité de ne pas se servir de l'appareil. Elle me refile un truc qui peut patienter pendant 360 heures sans qu'on s'occupe de lui, à ce que dit la notice. Même s'il tient seulement la moitié de ses promesses, ce sera déjà bien.
— Passons au choix du forfait. Quelle est votre formule actuelle ?
— Une heure par mois. Mais je ne l'utilise jamais. Vous avez moins ?
A ce stade, j'ai bien senti qu'elle prenait des notes mentales, ravie d'avoir une anecdote croustillante à raconter à sa famille ce soir, au sujet de cette cinglée qui venue acheter un portable dans le but de ne pas s'en servir.
— Et vous payez combien ?
— Trente euros, plus le prix des SMS, je crois.
— Quoi ? Trente euros ? Maintenant, pour le même prix, nous avons une formule appels et SMS illimités, plus un certain nombre d'heures de navigation inclues...
— Ah ?
— Ça vous convient ?
Oh, ben disons qu'on fera en sorte que ça suffise, hein ?
Nous passons au contrat.
— Vous avez la box ?
— La quoi ?
— Vous n'avez pas Internet ?
— Ah si, j'ai Internet. Par Numéricable.
— Et vous payez combien ?
— Juste Internet, ou avec la télévision aussi ?
— Comment ça ? Vous n'avez pas une formule tout compris ?
— Ah non, non. Je paie environ 70 euros par mois pour les deux.
Elle s'étrangle, encore. Après avoir recommencé à respirer, elle sort un papier et un crayon, et se met à faire des calculs :
— Donc, 70 euros chez Numéricable, 30 euros chez nous... Vous avez d'autres portables dans votre foyer ?
— Oui, mon conjoint en a un. Même forfait que moi, une heure par mois, 30 euros. Mais il ne l'allume jamais. Encore moins que moi, je veux dire. Je crois que ça fait six mois qu'il ne l'a pas utilisé.
Les yeux comme des soucoupes, elle additionne, multiplie, soustrait, et m'annonce que si je prenais une offre groupée chez eux, je pourrais économiser 600 euros par an.
— Ah ouais, quand même... En fait, je ne savais pas que vous aviez aussi une offre internet, aussi. Et pendant que vous y êtes, vous ne feriez pas des lignes de téléphone fixes, aussi ?
— Si, bien sûr.
— Et si je changeais de fournisseur, je pourrais garder le même numéro ?
— Ah non, il n'y a pas de portabilité à partir des lignes Numéricable, désolée.
— Oh, ce n'est pas une ligne Numéricable ! J'ai gardé ma vieille ligne France Télécom, enfin, depuis, c'est devenu Orange, je crois. Je paie entre 80 et 100 euros par mois...
Quand je suis partie, cinq minutes plus tard, elle a annoncé à sa collègue qu'elle partait en pause. Elle a même dit qu'elle avait besoin d'un remontant. Mais qu'est-ce qui a pu l'affecter à ce point ?
(OK, OK, j'ai compris la leçon. Même si je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier, par crainte de la panne générale de tous mes moyens de communication, je peux sans doute réduire le nombre de fournisseurs à deux maximum, et surtout trouver des formules un peu plus avantageuses que celles que j'ai souscrites il y a dix ou quinze ans. D'accord. Je vais le faire. Promis.)
(Ah, et sinon, il est très chic, ce nouveau téléphone. Enfin, comme n'importe quel smartphone, quoi. J'ai réussi à accéder à mes comptes, à afficher la météo parisienne, et à mettre Fantômette en fond d'écran, donc tout va bien.)
Aujourd'hui, entre un rendez-vous médical pour le Grand et un autre avec un agent immobilier, j'ai enfin
— Ah non, Madame, on n'en fait plus, des comme ça. De toute façon, visiblement, ce n'est pas le chargeur qui ne fonctionne plus, c'est la prise du téléphone qui est rouillée.
— Et on ne peut pas le réparer ?
Cette fois, elle a ri pour de vrai. J'ai pris ça pour un non.
— Bon, ben je vais en racheter un, alors.
Je me laisse convaincre de prendre un smartphone : après tout, ça sera utile d'avoir toujours un plan sur soi, et accessoirement un bon appareil photo et un accès à mon compte en banque quand je suis en déplacement. Et même à mes emails et à mon blog, soyons fou. Et puis vu les points de fidélité que j'ai accumulés en douze ans, la dame m'a interdit de prendre un petit machin pas cher, sinon "c'est nous qui allons devoir vous donner de l'argent", paraît-il.
Elle me conduit vers les modèles exposés.
— Vous savez lequel vous voulez ?
— Oui, celui qui a la meilleure batterie en veille.
— Pardon ?
— Je veux un modèle que je puisse oublier dans mon sac pendant quatre ou cinq jours sans problème. Vous avez ça ?
Elle a ça, même si visiblement, c'est la première fois que quelqu'un lui donne pour critère de choix principal la possibilité de ne pas se servir de l'appareil. Elle me refile un truc qui peut patienter pendant 360 heures sans qu'on s'occupe de lui, à ce que dit la notice. Même s'il tient seulement la moitié de ses promesses, ce sera déjà bien.
— Passons au choix du forfait. Quelle est votre formule actuelle ?
— Une heure par mois. Mais je ne l'utilise jamais. Vous avez moins ?
A ce stade, j'ai bien senti qu'elle prenait des notes mentales, ravie d'avoir une anecdote croustillante à raconter à sa famille ce soir, au sujet de cette cinglée qui venue acheter un portable dans le but de ne pas s'en servir.
— Et vous payez combien ?
— Trente euros, plus le prix des SMS, je crois.
— Quoi ? Trente euros ? Maintenant, pour le même prix, nous avons une formule appels et SMS illimités, plus un certain nombre d'heures de navigation inclues...
— Ah ?
— Ça vous convient ?
Oh, ben disons qu'on fera en sorte que ça suffise, hein ?
Nous passons au contrat.
— Vous avez la box ?
— La quoi ?
— Vous n'avez pas Internet ?
— Ah si, j'ai Internet. Par Numéricable.
— Et vous payez combien ?
— Juste Internet, ou avec la télévision aussi ?
— Comment ça ? Vous n'avez pas une formule tout compris ?
— Ah non, non. Je paie environ 70 euros par mois pour les deux.
Elle s'étrangle, encore. Après avoir recommencé à respirer, elle sort un papier et un crayon, et se met à faire des calculs :
— Donc, 70 euros chez Numéricable, 30 euros chez nous... Vous avez d'autres portables dans votre foyer ?
— Oui, mon conjoint en a un. Même forfait que moi, une heure par mois, 30 euros. Mais il ne l'allume jamais. Encore moins que moi, je veux dire. Je crois que ça fait six mois qu'il ne l'a pas utilisé.
Les yeux comme des soucoupes, elle additionne, multiplie, soustrait, et m'annonce que si je prenais une offre groupée chez eux, je pourrais économiser 600 euros par an.
— Ah ouais, quand même... En fait, je ne savais pas que vous aviez aussi une offre internet, aussi. Et pendant que vous y êtes, vous ne feriez pas des lignes de téléphone fixes, aussi ?
— Si, bien sûr.
— Et si je changeais de fournisseur, je pourrais garder le même numéro ?
— Ah non, il n'y a pas de portabilité à partir des lignes Numéricable, désolée.
— Oh, ce n'est pas une ligne Numéricable ! J'ai gardé ma vieille ligne France Télécom, enfin, depuis, c'est devenu Orange, je crois. Je paie entre 80 et 100 euros par mois...
Quand je suis partie, cinq minutes plus tard, elle a annoncé à sa collègue qu'elle partait en pause. Elle a même dit qu'elle avait besoin d'un remontant. Mais qu'est-ce qui a pu l'affecter à ce point ?
(OK, OK, j'ai compris la leçon. Même si je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier, par crainte de la panne générale de tous mes moyens de communication, je peux sans doute réduire le nombre de fournisseurs à deux maximum, et surtout trouver des formules un peu plus avantageuses que celles que j'ai souscrites il y a dix ou quinze ans. D'accord. Je vais le faire. Promis.)
(Ah, et sinon, il est très chic, ce nouveau téléphone. Enfin, comme n'importe quel smartphone, quoi. J'ai réussi à accéder à mes comptes, à afficher la météo parisienne, et à mettre Fantômette en fond d'écran, donc tout va bien.)
lundi 29 avril 2013
Cantoche IKEA
Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait passer quatre heures à IKEA (où nous voulions acheter une cuisine, un canapé, deux lits, des fauteuils, une commode, une armoire, une table et des chaises d'extérieur, et d'autres bricoles), et en revenir... avec rien.
Pas une casserole, pas une lampe, pas un miroir, pas une carafe, pas un tabouret, pas une étagère. Rien.
Ah si, quand même, j'oubliais : une machine à coudre. Mais pas de tissus. Ce qui tombe plutôt bien, car je viens de me rappeler que je ne sais pas coudre (et Darling non plus).
Bon, mais au moins, nous avons déjeuné à la cantine d'IKEA, ça faisait longtemps. Des boulettes suédoise pour Darling et le Grand (les autres étaient à la crèche). Le Grand, qui adore les boulettes, qu'elles soient de poulet, de porc ou autre, s'est tout de même informé, tout à fait innocemment, de sa voix très perçante :
— C'est quelle viande, dis, maman ?
Ma foi, mon chéri, de nos jours, on ne peut être sûr de rien...
Pas une casserole, pas une lampe, pas un miroir, pas une carafe, pas un tabouret, pas une étagère. Rien.
Ah si, quand même, j'oubliais : une machine à coudre. Mais pas de tissus. Ce qui tombe plutôt bien, car je viens de me rappeler que je ne sais pas coudre (et Darling non plus).
Bon, mais au moins, nous avons déjeuné à la cantine d'IKEA, ça faisait longtemps. Des boulettes suédoise pour Darling et le Grand (les autres étaient à la crèche). Le Grand, qui adore les boulettes, qu'elles soient de poulet, de porc ou autre, s'est tout de même informé, tout à fait innocemment, de sa voix très perçante :
— C'est quelle viande, dis, maman ?
Ma foi, mon chéri, de nos jours, on ne peut être sûr de rien...
dimanche 28 avril 2013
Je peux le faire !
Moi, ce matin, avec ma toute nouvelle tondeuse manuelle.
Surprise : elle marche très bien, même avec un réglage assez bas, et même dans les coins du jardin où il y a de l'herbe (on peut douter qu'il y en ait en voyant la photo, mais si si, croyez-moi, il y en a) (pas au point d'installer le bac de ramassage, mais ça pourrait venir)
Franchement, je l'adore déjà. Pas de bruit, on peut tondre à deux heures du matin sans problème ; pas trop fatiguant, et même nettement moins que lorsque je poussais la poussette double de 15 kilos avec 30 kilos de gamins dedans ; parfaitement écolo, et efficace... Et dire qu'il y a quelques mois, je m'en faisais toute une montagne !
Allez, prochaine étape, je ramone la cheminée.
vendredi 26 avril 2013
Le Petit m'épuise
Le Petit est entré dans cette phrase terrifiante où un bébé, sous prétexte qu'il a désormais appris à marcher, estime que sa liberté doit être totale. Il veut tout savoir, tout prendre, tout faire. Si on lui met des bâtons dans les roues, il hurle. Et si on lui interdit quelque chose qu'on ne peut pas planquer, il recommence. Autant de fois que nécessaire. Et bien sûr, il a beaucoup plus d'énergie que nous.
Autant dire que si on ne lui consacre pas 100% de son attention, par exemple si on veut préparer un dîner ou séparer des enfants qui se battent, on s'expose à des mauvaises surprises.
Quelques bêtises récentes ?
- Il a réussi à trouver un verre quelque part, peut-être sur mon bureau (il grandit, il arrive à attraper des choses sur les tables). Enchanté de le trouver si lourd, il est allé taper avec contre la fenêtre.
- Il a découvert qu'il pouvait grimper sur la chaise haute de Mr Thing Two. Pour l'en empêcher, j'ai fini par la coucher par terre. Qu'à cela ne tienne : une minute plus tard, je l'ai trouvé debout sur ma chaise. Pliante.
- Il a attrapé le panier à pain dans la cuisine et s'est mis à jouer avec le couteau. Quand je le lui ai confisqué, il s'est consolé en prenant un crouton et en s'enfuyant avec (si si, je vous jure, il s'est mis à courir, alors qu'il vient juste d'apprendre à marcher. C'est un miracle qu'il ne se soit pas retrouvé par terre.)
- Il a vidé un placard dans la cuisine, et découvert, tout au fond, ma boite à bougies d'anniversaires. Il les a toutes éparpillées par terre, et en a mâchonné une pendant qu'il y était.
- Il a jeté dans la corbeille à papier deux livres pris sur une étagère. Il faut croire qu'ils ne lui plaisaient pas. Heureusement, la poubelle n'était pas trop pleine, donc je m'en suis rendu compte.
- Comme je lui mettais un beau jouet en bois dans les mains, dans l'espoir naïf qu'il se mette à jouer avec ses affaires plutôt qu'avec les nôtres, il a voulu manifester son dédain en allant taper avec contre l'écran de la télévision.
- Exaspéré par mes remontrances et mes "Non !" répétés, quand je l'ai pris dans les bras pour l'empêcher de faire une énième bêtise, il m'a mordu.
Oui, d'accord, mais sur combien de jours, tout ça ? me demanderez-vous.
Entre 18h et 19h15 ce soir.
Vivement les vacances. Ou pas.
Autant dire que si on ne lui consacre pas 100% de son attention, par exemple si on veut préparer un dîner ou séparer des enfants qui se battent, on s'expose à des mauvaises surprises.
Quelques bêtises récentes ?
- Il a réussi à trouver un verre quelque part, peut-être sur mon bureau (il grandit, il arrive à attraper des choses sur les tables). Enchanté de le trouver si lourd, il est allé taper avec contre la fenêtre.
- Il a découvert qu'il pouvait grimper sur la chaise haute de Mr Thing Two. Pour l'en empêcher, j'ai fini par la coucher par terre. Qu'à cela ne tienne : une minute plus tard, je l'ai trouvé debout sur ma chaise. Pliante.
- Il a attrapé le panier à pain dans la cuisine et s'est mis à jouer avec le couteau. Quand je le lui ai confisqué, il s'est consolé en prenant un crouton et en s'enfuyant avec (si si, je vous jure, il s'est mis à courir, alors qu'il vient juste d'apprendre à marcher. C'est un miracle qu'il ne se soit pas retrouvé par terre.)
- Il a vidé un placard dans la cuisine, et découvert, tout au fond, ma boite à bougies d'anniversaires. Il les a toutes éparpillées par terre, et en a mâchonné une pendant qu'il y était.
- Il a jeté dans la corbeille à papier deux livres pris sur une étagère. Il faut croire qu'ils ne lui plaisaient pas. Heureusement, la poubelle n'était pas trop pleine, donc je m'en suis rendu compte.
- Comme je lui mettais un beau jouet en bois dans les mains, dans l'espoir naïf qu'il se mette à jouer avec ses affaires plutôt qu'avec les nôtres, il a voulu manifester son dédain en allant taper avec contre l'écran de la télévision.
- Exaspéré par mes remontrances et mes "Non !" répétés, quand je l'ai pris dans les bras pour l'empêcher de faire une énième bêtise, il m'a mordu.
Oui, d'accord, mais sur combien de jours, tout ça ? me demanderez-vous.
Entre 18h et 19h15 ce soir.
Vivement les vacances. Ou pas.
jeudi 25 avril 2013
Des restes croustillants
Quelques cuillerées à soupe de riz basmati cuit l'avant-veille.
Un peu de joue de porc longuement mitonnée la veille.
Des flageolets pas tout à fait assez cuits, encore un peu coriaces.
De la salade, mais pas d'autres crudités pour l'agrémenter.
En résumé : tous les ingrédients nécessaires pour préparer un repas complet et équilibré, mais en quantité insuffisante pour cinq personnes.
Et idéalement, il faudrait qu'on mange dans dix minutes tout au plus.
On passe en revue la liste mentale intitulée "l'art d’accommoder les restes" tapie dans un coin du cerveau (d'où elle ressort assez souvent, n'ayez pas trop pitié d'elle) :
- Des pâtes ? Non, pas avec du riz.
- Un risotto ? Non, encore moins.
- Une soupe ? Non, trop léger.
- Un gratin ? Non, ça ne donnera rien.
- Une tarte salée ? Non, les ingrédients ne s'y prêtent pas. Et vraiment pas le temps.
- Une salade complète ? Non, les Things ne voudront manger ni les feuilles vertes, ni les flageolets.
- Une omelette ? Non, avec la viande, ça fait double emploi.
- Des galettes ? Bof, ça ne m'inspire pas.
Soudain, une idée. La salade verte lavée et pas assaisonnée. Des feuilles de brick qui attendaient leur heure depuis quelques semaines. Les autres ingrédients rapidement mixés ensemble ; deux cuillérées au centre de chaque feuille de brick, pliage, passage rapide dans une poêle, et cinq minutes plus tard, nous sommes attablés devant des croustillants bien dorés avec leur salade verte.
Les Things mangent sans protester. Je suis très fière de moi, de ma rapidité, de mon inventivité.
Darling termine un croustillant, puis se lève et va chercher pain et fromage. Je le rappelle :
— Il y en a trois par personne, tu sais !
— Ah, merci... mais en fait c'est pas très bon.
La prochaine fois, je réchauffe les restes au micro-ondes et j'ajoute une soupe Picard pour compléter, voilà.
(Non, mais l'idée était bonne. La prochaine fois, j'ajoute des oignons, du fromage râpé, un œuf, et surtout du sel est des herbes.)
Un peu de joue de porc longuement mitonnée la veille.
Des flageolets pas tout à fait assez cuits, encore un peu coriaces.
De la salade, mais pas d'autres crudités pour l'agrémenter.
En résumé : tous les ingrédients nécessaires pour préparer un repas complet et équilibré, mais en quantité insuffisante pour cinq personnes.
Et idéalement, il faudrait qu'on mange dans dix minutes tout au plus.
On passe en revue la liste mentale intitulée "l'art d’accommoder les restes" tapie dans un coin du cerveau (d'où elle ressort assez souvent, n'ayez pas trop pitié d'elle) :
- Des pâtes ? Non, pas avec du riz.
- Un risotto ? Non, encore moins.
- Une soupe ? Non, trop léger.
- Un gratin ? Non, ça ne donnera rien.
- Une tarte salée ? Non, les ingrédients ne s'y prêtent pas. Et vraiment pas le temps.
- Une salade complète ? Non, les Things ne voudront manger ni les feuilles vertes, ni les flageolets.
- Une omelette ? Non, avec la viande, ça fait double emploi.
- Des galettes ? Bof, ça ne m'inspire pas.
Soudain, une idée. La salade verte lavée et pas assaisonnée. Des feuilles de brick qui attendaient leur heure depuis quelques semaines. Les autres ingrédients rapidement mixés ensemble ; deux cuillérées au centre de chaque feuille de brick, pliage, passage rapide dans une poêle, et cinq minutes plus tard, nous sommes attablés devant des croustillants bien dorés avec leur salade verte.
Les Things mangent sans protester. Je suis très fière de moi, de ma rapidité, de mon inventivité.
Darling termine un croustillant, puis se lève et va chercher pain et fromage. Je le rappelle :
— Il y en a trois par personne, tu sais !
— Ah, merci... mais en fait c'est pas très bon.
La prochaine fois, je réchauffe les restes au micro-ondes et j'ajoute une soupe Picard pour compléter, voilà.
(Non, mais l'idée était bonne. La prochaine fois, j'ajoute des oignons, du fromage râpé, un œuf, et surtout du sel est des herbes.)
mercredi 24 avril 2013
Livraison insolite
On sonne chez moi. Dans mon chez-moi actuel : un appartement de quatre pièces, au premier étage d'un immeuble, à Paris.
J'ouvre. Ah, chic, c'est mon colis !
Mais le livreur a l'air plus que perplexe.
— C'est bien ici, la tondeuse, la fourche, la bêche, le coupe-branche, la serfouette et le rateau ?
Ben oui, pourquoi ?
J'ouvre. Ah, chic, c'est mon colis !
Mais le livreur a l'air plus que perplexe.
— C'est bien ici, la tondeuse, la fourche, la bêche, le coupe-branche, la serfouette et le rateau ?
Ben oui, pourquoi ?
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