vendredi 12 juillet 2013

Remerciements

Après les préparatifs du déménagement, le déménagement, les suites du déménagement, je profite du fait qu'on m'a enfin raccordée ce matin à Internet (pas encore au téléphone, mais ça va venir, on y croit), pour remercier, dans le désordre :
- Darling, qui a su supporter mes crises de nerfs, mon stress et mes colères sans se départir de son flegme, son calme, son imperturbabilité, bref, qui est resté égal à lui-même dans le dosage de son activité et de ses efforts ;
- mes enfants, grâce à qui j'ai découvert qu'on pouvait repousser toujours plus loin les limites de l'épuisement moral et physique, de jour comme de nuit ;
- les déménageurs, si professionnels dans leur manière de poser des cartons en tas instable dans le désordre au beau milieu des pièces ;
- toute l'équipe de Numéricable, soit les 17 personnes différentes auxquelles je me suis adressée en une semaine, pour leurs efforts conjugués visant de toute évidence à m'enseigner la patience ;
- les éditeurs pour leur compréhension face à cette situation difficile, et pour m'avoir accordé des délais supplémentaires (deux jours de plus pour relire deux jeux d'épreuves différents) ;
- et surtout ma mère, sans laquelle je serais morte pendant ces quelques jours, outre à ne pas être née il y a quelques dizaines d'années.
(Non non, inutile de relire la phrase pour y découvrir un sens caché, le dernier remerciement est vraiment sincère.)

Dès que j'ai une minute, je vous raconte.
(Jamais, donc.)

3 commentaires:

  1. Content d'avoir de tes nouvelles. Je commençais à m'inquiéter.
    Le plus dur est passé. Et je m'en veux un peu de pas avoir été là.

    J'espère m'imprégner de ton aptitude à prendre les choses par le bon bouts. Je m'y débrouille pas mal à mon petit niveau, mais tu es nettement meilleure que moi. C'est une force.

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  2. J'insulte à mots couverts tout mon entourage à la seule exception de ma mère, et tu trouves que je prends les choses pas le bon bout ? C'est toi qui est optimiste... ;-)

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  3. Bah... oui. Tu sais tirer les choses par le bon bout.

    Quand on prend les événements de façon directe, on vit une grande confusion.
    Or je constate que tu as un bon discernement, tu arrives à tirer les événements à ton avantage.
    Et tu arrives à -à peu près- tout réussir.

    Moi, je connais les déménagements. Ils me mettent toujours un goût de mort au fond de la gorge.
    Je m'en veux de trimballer trop d'objets. Tous ces poids et incertitudes me tirent vers un angle de vue où je ne vois que les poids de la vie.
    Je ne vois que les coûts et la pénibilités du déménagement, car je n'en ai pas encore les fruits.

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