vendredi 21 février 2014

Agonie d'une machine à laver

D'abord, pendant quelques semaines, elle a fui.
Il y a trois jours, elle s'est arrêtée sans terminer l'essorage.
Hier, elle s'est arrêtée au cours du rinçage.
Et enfin, ce matin, elle s'est arrêtée avant même de commencer le lavage.
Pleine, bien entendu. Avec la sécurité enfant enclenchée.
J'ai dû tout débrancher pour récupérer mes vêtements sales.
Maintenant, le voyant s'allume encore quand on appuie sur le bouton, mais il ne se passe plus rien d'autre.
Je crois vraiment que c'est la fin.
Je suis presque triste. Pour tout dire, je sortirais même un mouchoir, si je ne redoutais de devoir ensuite le laver à la main...

(C'est une vieille machine à laver, d'une contenance de 5,5 kg plus du tout adaptée à notre famille, achetée avant même ma rencontre avec Darling. Elle a déménagé deux fois, elle est passé au fil du temps d'une moyenne de deux lessives par semaine à un maximum de quatre lessives par jour. D'après mes calculs, elle a dû travailler au moins 8000 heures dans sa vie bien remplie, soit, mis bout à bout, l'équivalent d'une année entière. Il n'y aura pas d'acharnement thérapeutique. Elle mérite de se reposer. Paix à son âme.)

1 commentaire:

  1. C'était une brave bonne machine à laver, qui a eu une vie utile et bien remplie, elle en a vu, des purées et compotes de toutes les couleurs, sans même parler du chocolat. Elle a mérité son paradis des machines à laver.

    Ficelle

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