vendredi 21 août 2015

Déjà ?

Au téléphone avec Darling :

— Alors, j'en ai discuté avec mes invités, et on va rentrer mardi ou mercredi.
— De la semaine prochaine ? Déjà ?

Je vais le tuer.

— Oui, ça fera un mois que tu ne nous as pas vus. Je suis ravie de constater que nous ne te manquons pas trop et que tu ne comptes pas les jours, TOI.
— Ah mais si, mais si, vous me manquez terriblement ! Mais je pensais que vous rentreriez samedi ou dimanche prochain...
— Tu veux vraiment qu'on prenne la route le dernier weekend du mois d'août ?
— Ah non, bien sûr, alors le lundi ou mardi d'après...
— Tu veux dire le jour de la rentrée ?
— C'est déjà la rentrée ?

Je vais le tuer, vous dis-je.

5 commentaires:

  1. C'est peut-être la vision carrée et flegmatique de sa part britannique?
    Il te voyait revenir un samedi-dimanche, voilà tout.

    C'est l'année où tous tes enfants sont scolarisés? Plus de nounou pour le filou, moins d'argent à sortir de la poche, choper les enfants au même endroit, et le grand qui s'autonomise. (Pollyanna, quelqu'un?)

    Je m'étonne que vous n'ayez pas glissé sur un système où l'un s'occupe des enfants le matin, et l'autre le soir. D'après les histoires que tu partages, j'en retire l'impression que les enfants sont toujours à ta charge par principe, et à sa charge de temps en temps par exception. L'amplitude horaire de la librairie ne peut pas le coincer le matin ET le soir ET les week-ends (ET il a des congés payés bien délimités).
    S'il est salarié et toi freelance, on s'attend plus à ce que soit toi qui ait du mal à coincer des vacances et du temps de famille. Les freelances sont souvent très pris, dépassent les 35H par semaine, et ils sont prestataires pour des boîtes qui comprennent mal qu'on ne prenne pas leur appel/réponde à leur mail passé telle heure du soir ou à tel moment de l'année.
    Bref, le tropisme "c'est pas parce que je travaille à la maison qu'il faut me laisser avec les gosses sur les bras -variante les enfants sont en vacances- ".

    Depuis tout ce temps, il ne t'est pas poussé un 3ème bras, c'est même plutôt l'inverse, tu dois faire avec un bras pour certain geste depuis la blessure au judo.

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  2. C'est beau, d'être au-dessus de la mêlée des réalités, comme sur un nuage, c'est beau.

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  3. Réponses
    1. Hu hu ! On y viendra peut-être un jour, qui sait ?

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  4. Je dois dire qu'à ce niveau ça force l'admiration ! Hu hu hu

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