mardi 15 décembre 2015

Traductrice et contente de l'être

21h40. Après les lavages de dents, livres lus, câlins successifs, pliage de linge, rangement, etc., je m'assois devant l'ordinateur dans l'intention de traduire encore un petit chapitre de mon roman en cours avant d'aller me coucher. Quoique... n'ai-je pas des choses plus urgentes à faire, maintenant que je suis à mon bureau ?
- Ce chèque à envoyer, ce virement à faire, ce dossier à compléter ? Non, non, pas ce soir, je suis prise d'angoisse rien qu'en pensant à ces trucs administratifs ; je m'y mettrai demain matin, sans faute.
- Cet album de contes pour les 3-4 ans à traduire pour après-demain ? Non, il n'y a pas d'urgence, j'ai encore le temps, je ferai ça demain entre deux chapitres.
- Ce site internet de l'association de cyclistes de ma commune, auquel j'ai promis de contribuer ? Franchement, j'ai la flemme, il faudrait relire tous les emails que nous nous sommes échangés à ce sujet, pas envie, pas ce soir.
- Ce post de blog que je me promets de rédiger depuis quinze jours, au sujet de ma collection d'albums sur le thème de Noël ? Trop long, il faut scanner les couvertures, chercher les infos, ça me barbe, on verra ça plus tard.
- Cette fiche de lecture à terminer avant les vacances de Noël ? La barbe, je ferai ça demain quand je serai un peu plus réveillée.
- Cette lettre personnalisée de la part du Père Noël en réponse à celle des enfants ? C'est vrai qu'il va vraiment falloir que je m'y mette, mais là je suis fatiguée, je n'ai pas le courage...

Alors, certes, cela explique pourquoi je traîne en permanence des urgences de toutes sortes comme des boulets qui pèsent sur ma conscience. Néanmoins, se rendre compte qu'à 21h40, ce qu'on a le plus envie de faire*, c'est ce qu'on a choisi comme métier, c'est tout de même une très bonne nouvelle...


* hors "temps libre", bien sûr. Je n'aurais rien contre un peu de lecture "pour le plaisir"...

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