samedi 14 septembre 2019

Premiers cours d'anglais

J'essaie de donner quelques notions d'anglais aux trois petits (devrais-je désormais les appeler les trois moyens ?) :
— Donc, quand ce n'est ni un homme ou un garçon ou un animal mâle, ni une femme ou une fille ou un animaux femelle, bref quand c'est un objet ou une créature dont vous ne connaissez pas le noms, ce n'est pas "he" ni "she", c'est "it".
Perplexité du Filou :
— Mais non, ça veut dire frapper, c'est le Grand qui me l'a dit !
— Pardon ? Ah, non, ça c'est "hit". Avec un h devant.
Perplexité de Mr Thing Two :
— Mais hier, tu nous as dit que "it", ça voulait dire "manger" !
— Ah oui mais non, ça c'était "eat", avec un i plus long que "it", tu entends la différences ?
Perplexité de Miss Thing One :
— Y a trois mots presque pareils ?
— Eh bien, euh, il y a aussi "heat", avec un i long ET un h au début. Ça veut dire "chaleur".

Là, il y a eu un moment de flottement. Et moi qui avais réussi à les convaincre, conjugaison du verbe "to love" à l'appui, que l'anglais était une langue très simple...

(Et encore, je n'ai pas osé leur dire que "eat" et "heat" s'écrivaient sans le moindre i.)

5 commentaires:

  1. Hihi
    Ca me rappelle fille. Un exercice en anglais. "What do English children eat in the afternoon ?" => snakes !!


    ... heu... non... Snacks, ma fille...

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  2. Hahaha, oui, c'est vrai que la grammaire de l'anglais n'est pas difficile, mais la prononciation... Pour nous, francophones, c'est ce qu'il y a de plus dur ! Tes petits moyens n'ont pas fini de s'étonner.

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  3. C'est très bien de ne le faire qu'à l'oral, je trouve. En primaire, ils les perdent en leur montrant les mots écrits d'abord (déjà qu'ils n'apprennent que des mots, ce qui est d'un illogisme rare…) D'autant plus que je n'ose pas imaginer l'accent de certains profs des écoles.
    Et des mots qui se ressemblent beaucoup, il y en a dans toutes les langues, chacune ne disposant que d'un panel limité de sons…

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  4. Et puis les Français ne sont pas plus logiques : ils prennent un e, ils prennent un a, ils prennent un u, et ils disent que ça fait o...

    Pouchky

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  5. Tes enfants ont de la chance de t'avoir comme professeur, pour apprendre les bonnes bases de la prononciation en anglais.

    L'anglais bénéficie à tort d'une image de langue facile. Claude Hagège l'évoquait en interview, et en profitait pour promouvoir le français comme lingua franca.

    J'ai eu des cours de prononciation d'allemand en Erasmus. On frôle l'orthophonie. C'est très facile, très lent, mais ça permet de progresser énormément. C'est "(niveau) maternel" dans les deux sens du terme.

    Sans remettre sur la table le sujet de "ça pourrait être mieux enseigner", je veux citer le japon comme contre-exemple. Leur société est très anglophile. La pression scolaire est très forte. L'apprentissage passe par de l'écrit, du par coeur, des cours du soir, et la préparation à un concours sévère pour obtenir une bonne fac. Mais le niveau à l'oral est comique (ou désespérant, c'est selon).

    Comme quoi, une culture de l'efficacité et de l'élitisme (compétition entre les élèves) peut empirer le niveau là où elle prétend l'améliorer. Et on fait souffrir les élèves inutilement.

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