mercredi 14 janvier 2015

Fifi a veut à l'icole (puisqu'on vous le dit !)

Ce matin, Darling est malade. C'est donc moi qui gère les trois petits (le Grand n'a plus besoin de moi, heureusement). Je suis assez fière de moi : levée à 7h30, je pars à 8h15 avec les trois bambins habillés et nourris, et moi-même, j'ai petit-déjeuné, je me suis lavée, je me suis habillée (je ne suis encore jamais allée à l'école en pyjama sous mon manteau, comme on me dit que ça se fait dans certains pays), je me suis maquillée et je me suis verni les ongles des pieds (non, bon d'accord, je plaisante) (pour le maquillage aussi – je précise pour ceux qui ne me connaissent pas...).

Un seul incident se produit au moment de mettre le Filou dans le porte-bébé dorsal (histoire d'avoir les mains libres afin de tenir les deux autres) (je me méfie de ces mômes). Il est un peu étonné, car normalement je l'emmène chez l'assistante maternelle en vélo, donc j'explique :
— On va d'abord accompagner les Things jusqu'à l'école, d'accord ?
Un grand sourire se dessine sur son visage.
— Oui ! Fifi a y aime à l'icole !
— Mais tu ne vas pas y rester, tu sais. On dépose juste ton frère et ta soeur, et ensuite je t'emmène chez l'ass-mat.
Et là, c'est le drame. Il hurle :
— Non ! Fifi a veut l'icole ! Moi a y aime à l'icole ! MOI VEUX L'ICOOOOLE ! OIIIINNNNN !
J'ai eu bien du mal à le consoler. J'aurais dû me méfier, ce n'est pas la première fois qu'il me dit ça. L'ass-mat de l'année dernière me l'avait bien prédit : les derniers mois, il risque de s'ennuyer. Au moins, je ne suis pas trop inquiète pour la rentrée de septembre prochain...

(Tout de même, quand je pense qu'il a désormais l'âge qu'ont à la rentrée les enfants nés en décembre, qu'il est très indépendant, qu'il parle – tout arrive –, qu'il est propre, et qu'il rêve de suivre ses frère et sœur, je regrette plus que jamais qu'on ait refusé de le prendre cette année) (et puis aussi, ça m'économiserait une demi-heure de route par jour, et plusieurs centaines d'euros par mois) (bon, d'accord, j'admets que je regrette encore plus pour moi que pour lui).

(Nous sommes finalement partis sous le regard perplexe du Grand qui avait vraiment beaucoup de mal à comprendre qu'on puisse faire un caprice pour aller à l'école)
(Remarquez bien qu'il y a un précédent : je me souviens qu'au même âge, sa sœur avait détesté être privée de crèche pendant une semaine...)

3 commentaires:

  1. Ah, pauvre Filou ! Je ne me lasse pas de tes retranscriptions de ses répliques !
    (L'une des seules crises qu'ait faites ma grande entre ses 0 et 3 ans, ça a été pour rester à l'école le jour de son inscription. Aujourd'hui, elle aurait du mal à comprendre...)

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  2. La brune nous a fait la même : elle s'ennuyait chez la nounou et ne voulait plus y aller !

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  3. Idem pour la Miss. A l'école primaire, elle nous avait fait une scène parce qu'on était dimanche et qu'il n'y avait pas classe. 7 ans plus tard...les choses ont bien changées....Elle maudit l'hiver trop doux qui permet aux routes de ne pas être impraticables ce qui l'oblige à aller au collège.

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