Bonjour Père Noël,
Je t'aime beaucoup. Est-ce que je peux avoir un Pikachu ? Et un livre des Pokemons. Je veux une montre en jouet qui est assez grande, et des Légo, mais à moi, et un déguisement de chevalier ou de reine des neige ou de Spiderman noir.
On est allé voir Gnafron*, c'est le bébé de ma tante et c'est mon cousin. Maintenant on a un chat et il s'appelle Virgile et il vient de chez Nony.
Au revoir Père Noël,
Miss Thing One
*Oui, c'est un surnom.
Cher Père Noël,
Ce matin, on a fait les décorations de Noël. On a un petit Père Noël avec un saxophone. On a fait un petit sapin en jouet. Et on a sorti les calendriers de l'avent. On a aussi décoré les fenêtres.
Est-ce que je pourrais avoir s'il vous plaît un déguisement de Spiderman ? Est-ce que je peux avoir des Pokemons s'il te plaît ? Et aussi des cartes Pokemon et un livre Pokemon, s'il te plaît.
Est-ce que tu voudras une tasse de thé quand tu viendras à Noël ?
Comment tu fais pour habiter au Pôle Nord alors qu'il fait très froid et qu'il n'y a rien à manger ?
Merci Père Noël, au revoir,
Mr Thing Two
Cher Père Noël,
Filou veut des Pokemons et de la pâte à modeler et aussi le kruc pour faire de la pâte à modeler.
Au revoir Père Noël,
[gribouillis illisible]
Cher Père Noël,
Je t'envoie ci-joint les lettres de mes trois enfants les plus jeunes, parce que le Grand n'a plus la patience d'écrire des lettres depuis longtemps. J'ai eu un peu de mal à leur faire comprendre qu'il fallait écrire une lettre et pas une liste, mais comme tu peux le constater, les Things ont fait un effort (le Filou n'était pas censé écrire, mais il a voulu faire comme les autres). Ils ont également fait de très beaux dessins que tu apprécieras, j'espère. En tous cas, je suis très contente de renouer une correspondance avec toi ; ça m'a rappelé des souvenirs, de l'époque où c'était le Grand qui me dictait des phrases déconnectées. Et j'ai hâte de voir leur ravissement quand tu répondras une longue lettre où tu raconteras sûrement encore les bêtises commises par ton assistant l'Ours Blanc.*
Ce premier weekend de l'avent a été fêté dignement, avec des décorations, donc, et ces lettres, et puis quelques premières fournées de petits gâteaux de toutes les formes, et un Christmas pudding, et des chansons de Noël braillées à tue-tête, et notre crèche de plus en plus riche, et la première bougie allumée sur la couronne de l'avent... J'avoue être épuisée, ce soir, mais préparer Noël avec de jeunes enfants a vraiment un charme dont je ne me lasse pas. Il faut absolument que j'en profite : dans une demi-douzaine de Noëls tout au plus, ce sera beaucoup moins joyeux et surtout moins merveilleux.
Je profite de cette occasion pour te donner quelques idées de cadeaux pour moi, même si je sais qu'en théorie, tu n'en apportes qu'aux enfants (mais j'ai conservé mon âme d'enfant, comme on dit ; ça compte ?). Je te rassure tout de suite, je ne veux PAS des Pokemons (désolée, mes gamins ont été endoctrinés par leur grand frère, c'est terrible). Si tu veux me faire plaisir, tu peux glisser dans mes souliers :
- Quelques sorties, parce que cette année je n'ai pas pu prendre d'abonnement au théâtre, et ça me manque ;
- Quelques DVD, parce que je réussis à en regarder un peu plus souvent qu'avant ; je pense par exemple à Tootsie, Légendes d'automne, Lawrence d'Arabie, Qu'elle était verte ma vallée, et puis aussi le premier coffret de Kaamelot, parce que j'ai une amie qui n'arrête pas d'en parler et qu'elle m'a donné envie de m'y mettre (et le format court est parfait pour les soirées où un "vrai" film serait trop long) ;
- Quelques livres, essentiellement des livres en anglais donc tu vas me dire de m'adresser à mon Darling et tu n'auras pas complètement tort, mais si par hasard tu as De cape et de mots ou Alors vous ne serez plus jamais triste ou Vie de Jude frère de Jésus ou Y a-t-il une vie après le périph ? sur tes étagères, je les lirais volontiers ;
- Un Kindle paperwhite, parce que j'ai vraiment pris goût à lire sur liseuse (surtout les manuscrits envoyés par les éditeurs, que je recevais autrefois imprimés sur des feuilles volantes, ce qui était très pénible et lourd et peu pratique), et j'aimerais passer au modèle supérieur pour pouvoir rechercher plus facilement un passage, consulter les dictionnaires, et surtout lire au lit même en tournant le dos à la lampe de chevet (ou dans le train, ou sur la terrasse de nuit en été...) grâce à l'éclairage intégré.
Des place de théâtre, des films et des livres : je me rends compte que ça fait très "abonnée à Télérama", cette liste... Sinon, je veux bien aussi un séjour au ski tous frais payés, ou un insert pour ma cheminée, ou des vacances à Londres pour six, ou un vélo longtail à assistance électrique. Dans ce cas, je te promets de ne pas trop regretter les DVD.
Sur ce, je te laisse, j'ai encore la moitié d'un roman à lire ce soir pour pouvoir faire la fiche demain matin. Ah oui, j'oubliais, si tu avais un peu de temps libre au fond de ta hotte, je prends aussi...
Bien à toi,
Fofo
* Pour comprendre d'où viennent ces lettres, et pour savoir quelle est ma position sur le mythe du Père Noël quand il est imposé aux enfants, voir ici. Chez nous, on fait semblant d'y croire – mais on fait bien semblant !
La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
dimanche 29 novembre 2015
vendredi 27 novembre 2015
Quand l'appétit va, tout va (et inversement)
Retour de l'école. Goûter. Un gâteau avec des pépites de chocolat. J'en tends un au Filou, mais il secoue la tête :
— Z'ai kro fakigué pou manzer.
— Pardon ? Tu ne veux pas de gâteau ?
— Non.
Je me précipite dans la salle de bain et je reviens avec le thermomètre. Cela dit, j'ai à peine besoin qu'il me confirme mon diagnostic. Un Filou qui refuse son goûter, c'est un Filou très mal en point. Bingo, il a de la fièvre.
Un peu plus tard, il grignote une demi-pomme, mais refuse le dîner, dessert compris. Quand je le couche, il brûle un peu moins, grâce au Doliprane, mais je sais déjà que ça va remonter dans la nuit.
— Poussin, si tu es malade cette nuit, si tu ne vas pas bien, tu m'appelles pour que je te redonne du médicament, d'accord ?
— D'accord.
Je couche les deux autres, puis je redescends, et j'arrive à peine en bas de l'escalier que je l'entends qui crie :
— Maman !
Je remonte.
— Qu'est-ce qu'il y a, mon Filou ?
— Z'ai malade, maman.
— Z'ai kro fakigué pou manzer.
— Pardon ? Tu ne veux pas de gâteau ?
— Non.
Je me précipite dans la salle de bain et je reviens avec le thermomètre. Cela dit, j'ai à peine besoin qu'il me confirme mon diagnostic. Un Filou qui refuse son goûter, c'est un Filou très mal en point. Bingo, il a de la fièvre.
Un peu plus tard, il grignote une demi-pomme, mais refuse le dîner, dessert compris. Quand je le couche, il brûle un peu moins, grâce au Doliprane, mais je sais déjà que ça va remonter dans la nuit.
— Poussin, si tu es malade cette nuit, si tu ne vas pas bien, tu m'appelles pour que je te redonne du médicament, d'accord ?
— D'accord.
Je couche les deux autres, puis je redescends, et j'arrive à peine en bas de l'escalier que je l'entends qui crie :
— Maman !
Je remonte.
— Qu'est-ce qu'il y a, mon Filou ?
— Z'ai malade, maman.
jeudi 26 novembre 2015
Mr Thing Two, l'interrupteur et le marteau
J'appelle le monsieur qui s'occupe de toutes les petites réparations que je ne suis pas capable de faire moi-même dans la maison, en particulier en matière d'électricité et de menuiserie.
— Allô, bonjour, c'est Fofo, je me demandais si tu pouvais passer un de ces jours pour un petit boulot ? J'ai un interrupteur cassé à changer.
— Pardon ? Mais comment avez-vous fait pour casser un interrupteur ?
— C'est Mr Thing Two qui a tapé dessus avec un marteau. Très fort.
— ... ?
— Oui, je sais.
— Il ne s'est pas électrocuté, au moins ?
— Non, et c'est dommage, ça lui aurait servi de leçon. Par contre, le Grand s'est coupé.
— Hein ?
— Oui, parce que le bord de l'interrupteur cassé est tranchant, maintenant, donc il s'est fait mal en allumant la lumière.
— Mais c'est vraiment très coupant ?
— Non, mais tu connais le Grand. Il a appuyé sur le bouton en chahutant, sans regarder...
— Ah. Bon, je vais tâcher de passer demain, alors. Et à part ça, tu n'as pas besoin d'autre chose ? Tu n'as pas cassé d'autres lattes de plancher en tapant du pied ?
Parfois, je me demande quelle vision ce monsieur peut bien avoir de notre famille...
— Allô, bonjour, c'est Fofo, je me demandais si tu pouvais passer un de ces jours pour un petit boulot ? J'ai un interrupteur cassé à changer.
— Pardon ? Mais comment avez-vous fait pour casser un interrupteur ?
— C'est Mr Thing Two qui a tapé dessus avec un marteau. Très fort.
— ... ?
— Oui, je sais.
— Il ne s'est pas électrocuté, au moins ?
— Non, et c'est dommage, ça lui aurait servi de leçon. Par contre, le Grand s'est coupé.
— Hein ?
— Oui, parce que le bord de l'interrupteur cassé est tranchant, maintenant, donc il s'est fait mal en allumant la lumière.
— Mais c'est vraiment très coupant ?
— Non, mais tu connais le Grand. Il a appuyé sur le bouton en chahutant, sans regarder...
— Ah. Bon, je vais tâcher de passer demain, alors. Et à part ça, tu n'as pas besoin d'autre chose ? Tu n'as pas cassé d'autres lattes de plancher en tapant du pied ?
Parfois, je me demande quelle vision ce monsieur peut bien avoir de notre famille...
mercredi 25 novembre 2015
Visite inattendue (ou presque)
16h35, les gamins sont en train de goûter, il y en a deux qui se disputent, un qui me réclame un verre d'eau, le chat miaule de sa petite voix, je dois sortir le sachet de thé qui est en train d'infuser avant que mon thé ne devienne imbuvable, et juste à ce moment-là, on sonne à la porte. Je n'ai pas d'interphone : je dois donc ôter mes chaussons, enfiler des chaussures, trouver mes clefs, sortir sous la pluie pour aller ouvrir le portail. Un inconnu aux cheveux gominés m'adresse un grand sourire. Le dixième élagueur du mois ? D'habitude je suis polie, mais là ce n'est pas le moment. Je suis un instant tentée de lui lancer un "J'ai pas l'temps !" et de lui refermer la porte au nez pour couper court à toute discussion, mais un reste de bonnes manières me retient. J'attends qu'il prenne la parole pour me débiter son laïus (décidément, il n'a pas vraiment la carrure d'un élagueur, ni la tenue. Un vendeur de pommes "tout droit venues de notre ferme" qui vont pourrir en trois jours d'avoir été sorties de la chambre froide où elles croupissaient depuis deux ans, peut-être ?), mais il se contente de sourire encore. Il a presque l'air de s'attendre à ce que je l'invite à entrer se mettre à l'abri de la pluie. Quel culot !
- Oui ?
- Bonjour, madame Fofo. Vous allez bien ? Je suis désolé, j'ai quelques minutes de retard, mais comme vous m'aviez dit que vous préfériez plus tard que plus tôt, puisque vous aviez vos enfants à aller chercher à l'école...
???
...
!!!
- Madame Fofo ?
- Euh, oui, bonjour, monsieur. Ne vous inquiétez pas, c'est parfait. Entrez donc !
Peut-on oublier à la fois un rendez-vous pris par téléphone la veille ET le visage d'un architecte déjà vu au moins deux fois, qui vient vérifier que les travaux d'isolation ont été effectués correctement ?
On peut. Ce n'est pas facile, mais je peux vous donner des leçons, si vous voulez.
- Oui ?
- Bonjour, madame Fofo. Vous allez bien ? Je suis désolé, j'ai quelques minutes de retard, mais comme vous m'aviez dit que vous préfériez plus tard que plus tôt, puisque vous aviez vos enfants à aller chercher à l'école...
???
...
!!!
- Madame Fofo ?
- Euh, oui, bonjour, monsieur. Ne vous inquiétez pas, c'est parfait. Entrez donc !
Peut-on oublier à la fois un rendez-vous pris par téléphone la veille ET le visage d'un architecte déjà vu au moins deux fois, qui vient vérifier que les travaux d'isolation ont été effectués correctement ?
On peut. Ce n'est pas facile, mais je peux vous donner des leçons, si vous voulez.
lundi 23 novembre 2015
Correction orthographique
J'ai un excellent correcteur orthographique, Antidote, dont je suis tombée amoureuse dès le jour où je l'ai utilisé pour la première fois, quand il m'a signalé qu'on écrivait "Par acquit de conscience" et non "par acquis de conscience" (ma grand-mère m'a depuis expliqué que l'expression était dérivée d'acquitter, et pas d'acquérir ; du coup, je ne ferai plus jamais cette erreur). Mais comme c'est un programme assez lourd, je ne l'utilise qu'après avoir terminé toute ma traduction. Au jour le jour, pour corriger les coquilles et les plus grosses bourdes, j'utilise le correcteur orthographique de mon traitement de texte. Qui me réserve parfois des surprises.
Mon héroïne est en train de décrire un magnifique vase qui représente les Muses, dont Clio, à laquelle le peintre à fait six orteils au pied droit. Mais voilà, le vase avec Clio-aux-six-orteils est malencontreusement brisé...
"Clio-aux-six-orteils" ? Connais pas, me dit le correcteur orthographique de LibreOffice Writer, après avoir tourné quelques secondes de plus que d'habitude. Vouliez-vous par hasard dire "Radicaux-socialistes" ?
...
...
Euh, non.
(Je n'ai pas encore compris comment il était arrivé à cette conclusion. Et je me demande quelle tête ferait mon éditrice si je lui rendais un roman où figure un vase mythologique représentant des radicaux-socialistes...)
Mon héroïne est en train de décrire un magnifique vase qui représente les Muses, dont Clio, à laquelle le peintre à fait six orteils au pied droit. Mais voilà, le vase avec Clio-aux-six-orteils est malencontreusement brisé...
"Clio-aux-six-orteils" ? Connais pas, me dit le correcteur orthographique de LibreOffice Writer, après avoir tourné quelques secondes de plus que d'habitude. Vouliez-vous par hasard dire "Radicaux-socialistes" ?
...
...
Euh, non.
(Je n'ai pas encore compris comment il était arrivé à cette conclusion. Et je me demande quelle tête ferait mon éditrice si je lui rendais un roman où figure un vase mythologique représentant des radicaux-socialistes...)
dimanche 22 novembre 2015
Comptabilité
Hier, un peu accablée devant mon compte en banque sur lequel figure glorieusement un total de 7,25 €, j'ai décidé pour la première fois de ma vie de faire mes comptes. J'ai additionné toutes les dépenses fixes mensualisées (taxes, remboursement du prêt immobilier, factures d'eau de gaz de téléphone etc, complémentaire santé et assurance vieillesse obligatoire, cantine des mômes, abonnements presse, dons à des associations, frais bancaires...), puis les dépenses de nourriture d'après une moyenne établie sur trois mois.
Et puis je me suis arrêtée, et j'ai pleuré.
J'ai ensuite vaillamment repris mon clavier pour calculer grosso modo ce que nous sommes susceptibles de dépenser chaque mois en moyenne en train, location de voiture, travaux divers (plombier, élagage...), dépenses médicales non remboursées (lunettes...), livres, sorties, et même occasionnellement vêtements, et puis j'ai de nouveau pleuré un bon coup. Et quand j'ai comparé avec nos revenus, j'ai enfin compris pourquoi j'étais à découvert à longueur de temps.
Du coup, Darling et moi avons passé la soirée à nous creuser la tête pour essayer de trouver une solution à ce problème. Après de longues réflexions, nous sommes arrivés à une conclusion. En fin de compte, c'est simple, il suffit de :
- dépenser moins ;
- gagner plus.
Génial, non ?
(Plus qu'à mettre au point les détails) (on y travaille) (après avoir étudié ma liste pendant deux heures, je me suis dit que je pouvais sans doute arrêter mon versement régulier aux Restos du cœur et à Amnesty, et acheter du sucre non bio) (on y travaille, je vous dis)
Et puis je me suis arrêtée, et j'ai pleuré.
J'ai ensuite vaillamment repris mon clavier pour calculer grosso modo ce que nous sommes susceptibles de dépenser chaque mois en moyenne en train, location de voiture, travaux divers (plombier, élagage...), dépenses médicales non remboursées (lunettes...), livres, sorties, et même occasionnellement vêtements, et puis j'ai de nouveau pleuré un bon coup. Et quand j'ai comparé avec nos revenus, j'ai enfin compris pourquoi j'étais à découvert à longueur de temps.
Du coup, Darling et moi avons passé la soirée à nous creuser la tête pour essayer de trouver une solution à ce problème. Après de longues réflexions, nous sommes arrivés à une conclusion. En fin de compte, c'est simple, il suffit de :
- dépenser moins ;
- gagner plus.
Génial, non ?
(Plus qu'à mettre au point les détails) (on y travaille) (après avoir étudié ma liste pendant deux heures, je me suis dit que je pouvais sans doute arrêter mon versement régulier aux Restos du cœur et à Amnesty, et acheter du sucre non bio) (on y travaille, je vous dis)
vendredi 20 novembre 2015
Un espion dans la place
— Tu sais, maman, pendant que tu étais pas là, papa ils nous a pas lavés tous les soirs, seulement une fois, ou alors deux. Et on s'est presque pas lavé les dents non plus. Et papa, il nous a pas raconté de livres, c'était toujours le Grand. Et il criait beaucoup, tous les matins, parce qu'il était en retard, et c'est normal de se fâcher, aussi parce que le Filou il faisait des caprices, mais il s'est fâché très très très fort, c'est pas la peine. Et il a crié contre Oma, aussi, parce qu'elle l'embêtait, mais je sais pas ce qu'ils disaient parce qu'ils parlaient pas en français. Et tu sais, le Grand, hier soir, quand il est venu nous chercher à l'école avec Oma, il nous a emmené dans un magasin, un grand, et il a acheté plein plein plein de bonbons, et on en a mangé beaucoup beaucoup beaucoup, et après il nous a dit de pas le dire et on a quand même mangé le goûter. Et tu sais, à l'école, j'ai vu les fesses de l'animatrice, parce que son pantalon il était trop bas, alors quand elle s'est assise on voyait ses fesses quand on était derrière, et après elle m'a puni mais j'avais rien fait du tout, mais moi je m'en fiche si elle me gronde, je pleure même pas.
Moins de trois minutes après être sorti de l'école maternelle, Mr Thing Two m'avait déjà fait son rapport complet sur ce qui s'est passé pendant mes quelques jours d'absence. Pratique.
Moins de trois minutes après être sorti de l'école maternelle, Mr Thing Two m'avait déjà fait son rapport complet sur ce qui s'est passé pendant mes quelques jours d'absence. Pratique.
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