lundi 14 janvier 2013

Leur liberté s'arrête là où commence la mienne

Deux semaines après son petit accident, radio de la clavicule pour Miss Thing One. Le cliché est prometteur : on ne voit quasiment plus la fracture. Je saute de joie quand l’orthopédiste m'annonce ça :
— On va pouvoir lui enlever le bandage, alors ?
— Oui, on peut lui enlever. Par contre, comme son os est probablement encore fragile, gardez-la encore à la maison une bonne semaine avant de la remettre à la crèche.

HEIN ??? C'est une BLAGUE ?

D'une petite voix, je supplie :
— On ne pourrait pas plutôt faire l'inverse ?
— C'est-à-dire ?
— La remettre en crèche, mais lui laisser son bandage, par précaution ?
Moue étonnée du médecin :
— Ah bon, vous préféreriez ?
— Ben oui... Je travaille, vous comprenez, donc s'il faut qu'elle reste à la maison, c'est une catastrophe pour moi... Alors que son bandage, c'est elle que ça gène, pas moi !

Et voilà comment j'ai expliqué à un médecin que je préférais que ma fille soit attachée et loin de moi plutôt que libre de ses mouvements et en ma compagnie.



(Cela dit, si elle avait l'âge de décider, je parie bien qu'elle aurait fait le même choix que moi. Ce matin, quand ses deux jeunes frères sont partis pour la crèche avec leur père, elle pleurait et hurlait "Moi va la crèche ! Moi va la crèche ! Moi va la CRÈCHE !". Je crois qu'une semaine en tête-à-tête avec Maman, ça lui a suffi plus que largement...)
(Autant dire qu'elle était ravie quand ses deux frères sont revenus une demi-heure plus tard, toujours avec Darling qui m'a expliqué que la crèche avait subi une inondation pendant le weekend et ne pouvait pas recevoir les enfants) (Non mais sérieusement, quelqu'un m'a jeté un mauvais sort, ou quoi ?)

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