dimanche 4 septembre 2016

La Mer de Sable, rebelote

Vous vous rappelez la virée à la Mer de Sable que nous avions eu la bonne idée de faire lors du tout premier weekend de grand beau temps en mai ? Celle où nous avons grillé sous le soleil trop chaud et fait la queue toute la journée pour faire en tout et pour tout deux attractions, avant de nous perdre dans une banlieue paumée au retour ?

Comme, malgré tout, le lieu avait plu aux enfants, et comme nous avions regretté de ne pas avoir pu profiter des manèges pris d'assaut, j'avais promis qu'on essaierait d'y retourner avant la fin de la saison. Et je m'étais promis à moi-même que cette fois, on se préparerait, et on choisirait un jour où il y aurait moins de monde, et on y serait à l'ouverture, et on ferait plein d'attractions, na !

Or, il y a quelque temps, père adoptif a été victime d'une fracture qui l'empêche de conduire, et il a donc remisé sa voiture chez nous plutôt que la laisser immobilisée plusieurs semaines dans la rue en bas de chez lui ("Le malheur des uns fait le bonheur des autres !", a-t-il commenté, légèrement acerbe). Vendredi soir, je constate que toutes les conditions pour retourner à la Mer de Sable le lendemain sont donc réunies :
- Nous avons une voiture ;
- Nous n'avons aucun autre projet pour le weekend ;
- Darling travaille, et a donc une excellente excuse pour ne pas nous accompagner (et de toutes façons, la voiture n'a que cinq places) ;
- La météo est favorable : pas de pluie, mais pas un grand soleil non plus ;
- La moitié des Franciliens devraient passer le weekend à IKEA et les autres seront occupés à acheter des fournitures scolaires ou à finir de vider des valises, de faire des lessives et de ranger la maison, donc il ne devrait pas y avoir trop de monde.

Mais cette fois, ai-je décrété, on s'organise ! On prépare à l'avance un sac avec le pique-nique et des vêtements de rechange. On part à 9h pile, de manière à y être à 10h, à l'ouverture. On achète les billets la veille sur Internet, pour ne pas faire la queue aux caisses. Et on installe le GPS offert par ma mère, histoire de ne pas se perdre : ça nous changera.

Et nous l'avons fait ! J'ai mis le réveil, j'ai fait des sandwichs, nous avons avalé un petit-déjeuner, j'ai configuré le GPS jusqu'à Ermenonville, et nous nous sommes mis en route avec à peine un quart d'heure de retard sur l'heure prévue. A 10h moins le quart, nous étions sur l'autoroute, à moins d'une demi-heure de notre objectif, tout joyeux, prêts à être les premiers de la journée à descendre le "grand splash". Comme l'itinéraire du GPS n'allait pas jusqu'au bout, j'ai alors demandé au Grand de vérifier sur les billets l'adresse exacte.

Et c'est à ce moment-là que nous avons découvert que les billets étaient restés dans l'imprimante.


(Finalement, après plusieurs coups de fils à Darling, plusieurs tentatives infructueuses de télécharger les billets sur mon smartphone, de longs pourparlers avec une caissière, d'autres avec une agente de sécurité, d'autres encore avec une employée du bureau central, et une recherche de numéros de réservation, nous avons tout de même réussi à entrer. Bien sûr, à ce stade, il était 11h passé. Pas grave : malgré ce début catastrophique, nous avons passé une assez bonne journée, car il y avait nettement moins de monde que la dernière fois, donc nous avons pu faire sept ou huit attractions, et même trouver une table pour pique-niquer au lieu de manger des tomates cerises au sable. Allez, la troisième fois est toujours la bonne : si on y retourne un jour, on fera l'ouverture, c'est sûr !)

6 commentaires:

  1. Ca s'améliore! Souviens-toi pour ta toute première fois : il y avait des car pour y aller, mais moins pour en revenir, très logiquement.

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  2. Les entreprises de transport devaient tabler sur un taux de perte de 15% environ...

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  3. Et comme par hasard, les 15% seraient tous des fantômetteux...

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  4. Et est-ce que le régent est à nouveau exposé à la galerie d'Apollon du Louvre. Ca fait 10 ans qu'on l'a pas vu, ils l'ont paumé ou quoi?!

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