mercredi 27 septembre 2017

Urgence (énième épisode)

Quand une éditrice m'avait contactée mi-juin pour une urgence estivale, à défaut de pouvoir respecter les délais qu'elle me proposait, je lui avais proposé le compromis suivant : un tiers du texte fin août, et le reste fin septembre.
Je n'aime pas trop faire une remise de traduction en deux fois, parce que j'aime avoir tout traduit pour être sûre de mes choix, et aussi parce que ça me fait faire deux relectures générales finales : une du premier tiers, et une de la totalité, premier tiers compris (pour avoir une vue d'ensemble). Mais bon, puisque c'était urgent, j'ai envoyé ce premier tiers fin août, comme prévu. Je n'ai pas eu de retour.

La semaine dernière, j'écris à l'éditrice :
Chère éditrice,
J'arrive au bout de ma traduction et vais bientôt commencer ma relecture générale. Si tu as des remarques sur la première partie, c'est le moment de me les faire, pour que j'en tienne compte !

Pas de nouvelle. Tant mieux, ai-je pensé : elle n'a rien à dire. Mon travail est parfait.

Elle m'a écrit aujourd'hui :
Chère Fofo,
J'ai reçu un roman humoristique pour lequel j'ai besoin d'une fiche, je peux te l'envoyer ? Et au fait, je me rends compte que j'ai oublié de répondre à ton message de la semaine dernière... En fait je n'ai pas eu le temps de lire la première partie que tu m'as envoyée fin août. Mais ne t'inquiète pas, je suis sûre que ce sera très bien !
À très vite,
Éditrice

Sans commentaire.

3 commentaires:

  1. Moi aussi je commence à me méfier des trucs à rendre pour avant-hier, et des urgences qui finalement n'en sont pas vraiment...
    C'est un peu rageant ! M'enfin tu auras respecté ce qui était demandé, c'est ce qui compte (en espérant que ça ne t'a pas trop bousculée dans ton planning).

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