mercredi 8 février 2012

Des maux et des mots

Hier après-midi, je vois arriver mon Grand par la fenêtre. Il a l'air de très bonne humeur (je saurai plus tard que c'est dû à l'absence de devoirs pour jeudi). Mais quand il sonne à la porte, je le retrouve en pleurs.
— Qu'est-ce qui t'arrive ?
— Je me suis fait maaaaal ! Bouhou !
Je le scrute, ne vois aucune plaie nulle part.
— Où ça ?
— Dans l'escalier !
Ah.
Bon, passez-moi la pommade, je vais aller en mettre un peu sur chaque marche.


Hier soir, je suis déjà au lit, Darling se déshabille. J'entends un coup suivi d'un hurlement de douleur. Aimablement, je m'enquiers :
— Qu'est-ce que tu t'es fait ?
En guise de réponse, un rugissement :
— Mal !
Non mais attendez, je veux bien faire semblant d'être pleine de compassion, mais faudrait arrêter de me faire rire, aussi.


(Cela dit, je recommande le fou-rire inextinguible à minuit juste avant de dormir, quand on vient de passer à deux doigt de la crise de nerfs après avoir acheté trois billets de train sur Internet : rien de tel pour retrouver sa bonne humeur.)

3 commentaires:

  1. Je viens de comprendre le pourquoi de celle de l'escalier.
    :)

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  2. A Juju : ayé, je viens de comprendre le coup de l'escalier aussi.

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  3. C'est un grand classique chez les petits enfants : on se précipite, on cherche la bosse, on a déjà pommade et bisou tout prêt, on demande "Où tu t'es fait mal ?", et ils vous répondent "Là !" en désignant un coin de table. On est bien avancé.

    C'est beaucoup plus rare chez les enfants de dix ans, et encore plus chez les messieurs grisonnants...

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