dimanche 6 mars 2016

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Quand, au retour de vacances, j'ai trouvé un email de la part de Picard surgelés qui me remerciait de les avoir contactés (qui ça, moi ?) et que j'ai vu que le message que j'étais censée avoir envoyé, à Picard et à deux ou trois autres sites de vente en ligne, était intitulé "New important message", j'ai vu à la fois le verre à moitié vide et à moitié plein.
La mauvaise nouvelle, c'était que mon compte avait été piraté.
La bonne nouvelle, c'était que le compte piraté était celui que j'utilise pour tous les sites administratifs ou commerciaux sur Internet, et non pas celui que j'utilise pour mon boulot ou mes contacts personnels. A priori, aucun de mes amis et aucun de mes éditeurs ne devrait recevoir un message de moi leur proposant d'acheter une pilule pour enlarger leurs parties génitales.

Aujourd'hui, après le départ précipité de Darling, entre deux lessives et deux cris d'enfant, je me suis attelée au problème. Je me suis créé une autre adresse jettable, et j'ai entrepris de modifier mon adresse email sur tous ces comptes que j'ai créé sur Internet au fil du temps, pour des démarches quelconques (CAF, banque, impôts, sécu...) ou pour des achats (IKEA, Houra, Plantes et jardin...) ou des services (Dropbox, Télérama, Velib...). Il y en a certains que je n'ai pas utilisés depuis des années (vêtement d'allaitement, puériculture), et d'autres que je n'ai utilisés qu'une seule fois (même pour acheter ponctuellement des billets pour le théâtre du Châtelet, il faut créer un compte !)

Là aussi, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c'est que j'avais une liste de ces comptes. Sauf oubli, je les note toujours, pour ne pas en ouvrir un autre deux ans après, ou pour retrouver facilement mon identifiant ou numéro de clients.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y en a 78, joliment classés par ordre alphabétique.

Allez, j'ai fait les deux tiers, je n'y vois plus rien, je m'arrête. Pajemploi, les Paniers du Val de Loire, Paypal, Picard et le Portail famille de ma commune attendront bien un jour de plus...

2 commentaires:

  1. Bravo pour l'organisation rigoureuse. Je n'ai aucune luste de tous les comores que j'ai pu ouvrir un jour où l'autre. Sais tu d'où vient ce piratage ? Qu'est ce qui est arrivé, quoi ?

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    1. Oh oui, c'est simple : quand on laisse une adresse email traîner sur des dizaines de sites (plus d'une centaine, je ne cesse d'en retrouver d'autres depuis hier, en comptant les newsletter etc.), il y a de fortes chance que la base de donnée de l'un de ces sites soit piratée un jour. Dans la plupart des cas, ça ne donne rien de plus grave que des spams, mais si le mot de passe est faible (et le mien l'était, mea culpa), il suffit qu'un robot le retrouve pour que le pirate puisse se connecter sur mon compte webmail et envoyer des emails de ma part...

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