jeudi 19 juillet 2018

Couloir hanté

— Quand j'aurai fini la chambre de la miss, j'attaquerai le couloir hanté, m'annonce l'homme qui me refait la peinture de l'appart.
Je suis ahurie. Comment connaît-il l'existence de Gus, notre fantôme maison, celui qui nous suit à chaque déménagement et qui fait grincer des portes, déplace facétieusement des objets, et se nourrit sans doute de chaussettes dépareillées ? Aurait-il déjà eu affaire à lui ?
— Tu as croisé un revenant dans le couloir ?
Il me regarde avec perplexité pendant quelques secondes, puis il comprend et s'exclame :
— Je parle du couloir en T, en forme de lettre T !
Ah, d'accord. Dommage, c'est moins drôle...

3 commentaires:

  1. Hahaha!
    Le genre de petites pépites qui rendent la vie poétique, enchantée. J'adore.

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  2. Je préfère la version avec Gus.

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  3. J'espère seulement que Gus appréciera la vie parisienne !

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