vendredi 20 mars 2020

Gymnastique quotidienne

Dès le premier jour du confinement, j'ai compris qu'il allait falloir intégrer un peu de sport tous les jours dans l'emploi du temps, d'abord pour que les enfants se défoulent un peu, ensuite parce que sinon, au bout de 4, 6 ou 8 semaines de confinement (personnellement, avant même qu'il soit officiellement annoncé, j'ai parié sur 7 semaines minimum, soit jusqu'au 3 mai. Quelqu'un tient le pari ?), nous serons tous ramollos comme des limaces.

Sauf que, bien sûr, nous sommes à Paris. Dans un appartement. Avec des pièces de taille assez réduites. Je sais bien qu'en théorie, on a le droit d'aller faire de l'exercice physique dehors, mais il doit y avoir à peu près 10.000 personnes dans ma résidence. Si tout le monde estime avoir "droit" à son rayon de soleil, ça va faire beaucoup, beaucoup de monde au coude à coude dehors. Donc non : sauf si on craque vraiment, on ne sort pas. #Restezchezvous.

N'empêche qu'il faut qu'on puisse bouger, et sans renverser la table basse ou heurter un mur à chaque mouvement, ni rendre folle la voisine du dessous, de préférence.

Je suis donc cette mère qui, tous les jours, aux environs de 15h30, pendant trois bons quarts d'heure, fait avec ses mômes cent pas chassés, cinquante levers de genoux, vingt assis-debout, trente secondes de "chaise", des pompes, des courses à cloche-pied, des parties de saute-mouton, des roues, des roulades, des abdos et enfin des étirements sur la moquette du palier du quinzième étage.

(Résultat paradoxal : avec la suppression du goûter quotidien, et un réveil le matin à 8h au lieu de 6h30, je n'ai sans doute jamais été autant en forme...)

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