vendredi 3 mars 2017

Deux poulets, quatre repas

Je l'ai déjà dit plusieurs fois, j'essaie de manger moins de viande. Et quand j'en fait, c'est plus souvent un assaisonnement ou un accompagnement que la pièce centrale du repas. Mais il y a une exception : le poulet.

Environ une fois par mois, j'en achète, bio ou plein air, toujours par deux. Nous en mangeons, disons, les trois quarts : il reste généralement pas mal de blanc, et peut-être une aile ou deux. Pour accompagner, je fais des pommes de terre sautées et des haricots verts surgelés. Un repas complet, équilibré, que tout le monde aime.

Le lendemain, je récupère toute la viande que j'arrive à retrouver, je la découpe en petits dés, et je fais un risotto avec plein de légumes. J'en fais souvent sans viande, mais avec un peu de poulet, c'est encore meilleur. Tout le monde apprécie.

Le surlendemain, je fais bouillir les carcasses et les os des poulets que j'ai soigneusement conservés avec des herbes aromatiques. Et avec les quatre ou cinq litres de bouillon que ça donne, je fais un minestrone express, avec divers légumes de saison. Le bouillon est si délicieux que même les plus réfractaires aux légumes terminent leur assiette sans broncher.

Et le sursurlendemain, j'utilise ce qui reste du risotto (car oui, depuis que j'ai acheté une cocotte XXXL, j'en fais toujours assez pour qu'il en reste) pour préparer les fritti di riso qui font l'unanimité à la maison.

Avec deux poulets (et du riz, et des pâtes, et des œufs, et beaucoup de légumes, certes, mais ces choses-là ne manquent jamais chez moi), j'ai quatre menus d'affilées, quatre menus équilibrés, quatre menus sans interrogations existentielles, quatre menus garantis sans caprices.

Je crois que nous ne deviendrons pas 100% végétariens de sitôt...

3 commentaires:

  1. Bon ben je sais avec quoi venir la prochaine fois... Je ferai un détour par la ferme! C' est passé de mode, les bouquets de fleurs, apportez un poulet ;)

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  2. Pas grand chose à voir avec le fait d'être végétarien, bien sûr. Mais pas grand chose à voir non plus avec le fait d'acheter pour chaque repas des piles de barquettes de viande gonflée à la flotte pour réduire le prix au kilo, issue de bêtes piquées aux hormones et aux antibiotiques, nourries on ne sait comment, qui n'ont jamais vu la lumière du jour ni marché plus de quelques mètres d'affilée...
    (Une réserve pour le "plein air", quand même. Viser le plus petit producteur du marché, c'est beaucoup plus fiable.)

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  3. Ficelle for Ever5 mars 2017 à 22:31

    4 F +1 entièrement d'accord.
    Pedro + 1 aussi. Parce que les fleurs, c'est périssable, tandis que le poulet, c'est bon!

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