mardi 28 mars 2017

Musée de la marine, berges rive gauche et panne de kindle

Et donc, dimanche, nous devions aller au Louvre. Sauf que le Grand n'en avait pas envie, et qu'il a réussi à convaincre son frère de changer d'avis. Direction le Musée de la Marine, au Trocadéro. Alors, franchement, je ne voudrais pas faire ma snob, mais quand on a visité le Musée de la Marine de Gênes, qui est extraordinaire, aller voir ensuite celui de Paris, c'est un peu comme admirer trois poissons rouges dans un bocal après être allé au Grand Aquarium de Saint-Malo. C'est-à-dire qu'il y a des maquettes de bateaux, et puis des jolis tableaux de bateaux, et puis quelques instruments de navigations, et puis encore des maquettes, mais quand on ne voit pas la différence entre un voilier et un porte-avion (disons qu'il y a moins de mâts) et qu'on ne s'y intéresse pas plus que ça, on s'y ennuie vite.

Heureusement, c'était gratuit. Et comme le musée est sur le point de fermer pendant plusieurs années pour se moderniser un peu, ce qui ne sera pas du luxe, il y avait quelques animations sympas. Les trois petits sont même revenus avec des tatouages éphémères d'encres, d'étoiles de mer et de bateaux (mais j'ai réussi à éviter le stand "nail art", ouf).

Après quoi nous avons fait une longue promenade sur les berges rive gauche, celles qui sont piétonnes depuis suffisamment longtemps pour que plus personne n'y trouve rien à redire. Jardins, hamac, marelles, jeux divers : sympa. Et en plus, tous les cyclistes ont réussi à éviter Mr Thing Two qui courait dans tous les sens et faisait de son mieux pour se jeter sous leurs roues. Un grand bravo à eux.

Des jumelles gratuites, c'est rare. Et très apprécié.

On remarquera que le Filou gagne (mais je crois qu'il avait triché)

Un labyrinthe rigolo (là, c'est Darling que je soupçonne d'avoir triché)


Inutile de vous dire qu'au retour, le RER n'avait pas fait deux stations que le Filou s'était endormi, très vite imité par Miss Thing One.

Bref, une belle journée, sauf qu'elle a été marquée par un drame. Figurez-vous que ma gourde s'est ouverte dans mon sac. Ah non, je n'ai pas de chance avec les gourdes, ces derniers temps. Quand je m'en suis aperçue, il y avait trois centimètres d'eau au fond de mon sac à dos en cuir (dont l’étanchéité est donc désormais prouvée). Pour le porte-bébé (utilisé quand le Filou s'est ouvert le genou vers la fin de la balade), le porte-monnaie, les biscuits (pour une fois, j'ai apprécié le sur-emballage), et même l'agenda (un peu gondolé, mais je m'en fiche), ce n'était pas grave. Le portable et l'appareil photo étaient plus haut, heureusement. En revanche, celui qui a bien trempé dans l'eau, c'est mon kindle.

Après l'avoir secoué et essuyé de mon mieux, j'ai essayé de l'allumer, et voilà le drame dont je vous parlais : message d'erreur. Votre appareil a besoin d'être réparé. Problème de batterie.
Si, c'est un drame. Surtout juste avant Bologne. (Et là, je suis bien consciente que seuls quelques happy few vont comprendre la référence*). D'accord, j'ai un autre kindle, mais pas tactile (donc impossible de "feuilleter" les livres), et surtout sans rétroéclairage, donc pas moyen de lire le soir au lit quand on dort dans la même chambre qu'un enfant pendant les vacances !

Mais attendez, ne versez pas trop vite des larmes de sang sur mon sort pathétique. De retour à la maison, je me suis dit que qui ne tente rien n'a rien, que je n'avais rien à perdre, que de toute façon je n'avais plus le temps de le faire réparer avant de partir en vacances, et que bon sang de bonsoir, je n'étais pas plus idiote qu'une autre. J'ai donc cherché en ligne un tutoriel sur la façon de démonter l'appareil. Et je l'ai fait.

(Le verre à liqueur, ce n'est pas pour me donner du courage,
c'est pour y mettre les vis minuscules.) (Je précise, juste)


J'ai essuyé toutes les pièces, surtout la batterie ; j'ai laissé sécher ; j'ai remonté la machine. Ensuite, puisque l'écran restait figé sur le message d'erreur, j'ai cherché et trouvé le moyen de la réinitialiser. Et... ta-dam... ça a marché !

Voilà, je suis très fière de moi, qu'on se le dise. Et surtout, j'ai un kindle qui fonctionne, ouf.

(Il me faut des nouvelles gourdes, par contre)



* Pour les autres, je vais être sympa : c'est la plus grande foire du livre jeunesse en Europe, où se négocient un grand nombre de droits étrangers, d'où fiches de lecture urgentissimes demandées par les éditeurs, avec email en plein milieu de la nuit – ils ne dorment pas beaucoup, là-bas – et réponse souhaitée dans 24h.

8 commentaires:

  1. Alors là, j' allais compatir pour ta liseuse, imaginant la même catastrophe pour ma kobo mais, vraiment, respect... Je n' aurais jamais songé à jouer les bricoleurs!

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  2. Je retiens l'astuce au cas où ma Kindle Voyage prenait l'eau. Il y a des choses, comme ça, dont on ne saurait pas se passer une seule journée. Sinon, Bologne, Bologne!!! J'adore quand mon éditeur en revient en me disant "On a vendu les droits de ton livre pour tel pays". Chaque année, après Bologne, je suis comme une gamine la nuit du 5 au 6 décembre qui attend de découvrir ce que saint Nicolas lui a apporté dans ses petits souliers (référence très belge mais ça marche aussi avec le père Noël).

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  3. Ficelle for Ever29 mars 2017 à 12:28

    Un appareil électrique qui peut se réparer!!! Chapeau.
    Oui, la question des gourdes reste ouverte. Ah Ah.

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    1. Il est bien évident qu'Amazon te dit de ne surtout pas le faire, que tu vas tout démolir, que tu perds ta garantie, blablabla. Le tuto n'était pas officiel, bien sûr.

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  4. Ficelle for Ever29 mars 2017 à 12:38

    Pour le musée, même si Paris a pour emblème un bateau, on va dire que Gênes a plus de facilité à avoir du matériel intéressant à montrer. C'est quand même LE port d'Italie, avec une histoire riche, et le berceau de navigateurs connus, genre Christophe Colomb.

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  5. Perso j'applique la technique donnée par la maîtresse de MS de mon fils il y a quelques années en prévision de la sortie scolaire de l'année: mettre la gourde/bouteille d'eau dans un sac étanche style "zyploc", si ça perce, le reste reste au sec!
    Enfin, généralement je l'applique à l'envers, les trucs risquant l'eau ou fragiles dans le zyploc (mon petit carnet à dessin pour faire des zentangles par exemple).

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  6. Moi aussi, c'est le portefeuille et, si nécessaire, le passeport dans le zyploc. Cet été, ma soeur, qui n'avait pas pris cette précaution, a dû étaler sur le lit de la chambre d'hôtel tous ses billets de 1 dollar pour les faire sécher.
    En randonnée, je ne range jamais le zyploc contenant mes papiers dans la même poche du sac à dos que le zyploc contenant mon go-girl, histoire de ne pas sortir l'un à la place de l'autre !
    J'aime beaucoup le musée de la Marine à Paris (et je confirme, activités enfants au top, ma petite-fille avait participé à l'une d'elles autour de l'exposition sur le voyage de l'obélisque de Louxor à Paris). Une raison supplémentaire d'aller à Gênes que je ne connais pas.

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