mardi 24 novembre 2020

Histoire de santons

 Une amie, qui m'offre souvent des santons en période de Noël, m'avertit qu'Escoffier est menacé de faillite à cause de l'annulation des marchés de Noël. Du coup, je passe commande sur leur site pour les soutenir.

Puis elle m'envoie la photo suivante, avec comme commentaire :

Je parie que tu ne l'as pas, ce santon !


Je lui réponds :

Non, en effet, je ne l'ai pas !

(J'espère juste qu'elle n'a pas l'intention de me l'offrir. Pouchky, si tu me lis, n'importe lequel mais pas celui-là*.) (Euh, non, pas n'importe lequel : je ne tiens pas à avoir le prêtre ou le Père Noël qui assistent à la naissance de Jésus, parce que même si je ne suis pas allergique aux anachronismes, là ça va trop loin. Et je n'aime pas beaucoup les anges.) (Dans la crèche, je veux dire : je n'ai rien contre ceux qui ornent les plafonds des palais, même si je n'en voudrais pas chez moi)

Et puis j'enchaîne :

Figure-toi qu'après avoir feuilleté le catalogue Escoffier pour passer commande, j'ai enfin compris le sens de l'expression "le ravi de la crèche" !

(Pour ceux qui ne savent pas, l'explication est ici.)

 Elle :

Pourquoi, tu l'imaginais comment, le ravi ?

Moi :

En fait je n'avais jamais fait le lien avec les santons. Je n'avais jamais compris de quoi il s'agissait. D'un berger en extase dont il était question dans l’Évangile ? D'un père enchanté de se débarrasser enfin de son bébé en le déposant à la crèche le lundi matin ?

 

 

 Ben quoi ?

 

* Il paraît qu'il s'est vendu comme des petits pains, pour 35 euros. Comme elle dit, les gens sont fous.

PS : Je précise que ce n'est PAS Escoffier qui commercialise ce santon ! Ne les boycottez pas !

 

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