lundi 30 novembre 2020

J'ai succombé à la tentation sucrée

Depuis des années, j'essaie de manger moins de sucre. Beaucoup moins de sucre. Je réduis petit à petit, et c'est très très très difficile, parce que j'adoooooore les gâteaux et les sucreries. Je me suis d'abord interdit de grignoter quoi que ce soit en dehors des repas (des quatre repas, hein, cela va sans dire !). Il y a quatre ou cinq ans, j'ai arrêté de prendre des desserts systématiquement. Il y a deux ou trois ans, je suis passée au petit-déjeuner salé. Puis j'ai arrêté le sucre dans le thé. Puis, l'été dernier, dans mon café au lait occasionnel. Et là, en ce moment, j'essaie de venir à bout de la dernière poche de résistance : le goûter. Si j'ai faim, un fruit, quelques noix, un thé au lait ; de temps en temps un gâteau à index glycémique le plus bas possible (tarte aux pommes, pain d'épices à la farine complète sucré au miel, gâteau à l'orange et à la courge...).

 C'est dur, mais j'y arrive de plus en plus souvent. Il faut vraiment que je le fasse, parce que vu mon histoire familiale et mes antécédents gestationnels, le diabète me pend au nez, sans parler des autres problèmes de santé bien connus dus aux sucres rapides.

Bref, tout ça pour dire que dans l'ensemble, je résiste de mieux en mieux à l'appel de la tablette de chocolat et de ses consœurs, sauf quand je suis en manque de sommeil chronique (j'ai mis du temps à faire le lien, mais c'est systématique) ou quand mon quotidien est trop morose (trop de boulot, plus le temps de faire quoi que ce soit d'autre : je me console avec un chocolat chaud accompagné de biscuits pendant que je bosse...).

Ceci étant posé, puis-je me considérer satisfaite de n'avoir mangé QUE sept chocolats au caramel Quality Street ce soir, sachant que je viens de remplir de friandises, une par une, les 96 cases des calendriers de l'avent des enfants ?

(Oui, hein ? Dites-moi que oui. Je ne suis pas une sainte !)

15 commentaires:

  1. Ceux qui ont le coeur de caramel coulant, enveloppés dans le papier violet? Il y en avait 7 dans la boîte? C'est une édition spéciale?

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    1. Ah non, j'ai varié les plaisirs... Il y en a plusieurs qui mêlaient chocolat et caramel. Mes préférés sont les roses, avec du caramel mou mais pas coulant, et les jaunes, avec du caramel dur.
      Ah, c'est malin, tu me donnes de nouveau envie !

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  2. Euh mais oui Fofo vous êtes une sainte!
    Ne pas savourer ces 7 bonbons aurait été du sadomachisme, chose à laquelle une sainte ne s'abaisserait pas, au risque de tomber dans les bras de Satan.
    On peut donc dorénavant construire une statue en l'honneur de Sainte Fofo -en sucre la statue?

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  3. En ce qui me concerne, je vous absous volontiers. J'ose à peine dire de quoi moi je suis capable dans ce domaine. Disons.. entre une demi-tablette et une entière par jour... tous les jours. Même pas honte, et on est bien d'accord qu'il est impossible de résister au mélange chocolat-caramel des Quality Street, vous avez même grand mérite d'en être restée à sept. C'était tout ce qui restait dans la boite, ou vous êtes vraiment héroïque?

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    1. Il y a eu une période de ma vie où je mangeais une demi-tablette (trois barres) de Milka tous les jours pour le goûter.

      Il reste plein de Quality Street, je les mettrai dans les chaussettes de Saint-Nicolas... Mais je ne promets pas de ne pas en manger de nouveau quelques-uns ce soir-là !

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  4. Ah le sucre, c'est une vraie drogue !!! Je n'en ai jamais trop mangé, mais parce que je me fais violence. Je m'autorise un carré de chocolat noir fort en cacao en guise de dessert, et un biscuit de temps en temps pour le goûter. Mais y a des périodes où j'ai plus envie de sucre que d'autres, exactement comme toi, quand mon quotidien manque de peps (et avec l'arrêt de mes activités "extrascolaires" à cause du virus, c'est un peu ça). En fait, c'est un cycle infernal : plus tu en manges, plus tu as envie d'en manger. Et moi, en plus de me faire enfler du c*l, ça me colle des boutons sur la tronche. J'essaie de me souvenir de l'adage "One minute on the lips, forever on the hips", mais ça marche pas toujours !
    Courage en tout cas, tu es sur le bon chemin, surtout si tu risques de faire du diabète ! Mais j'avoue que la période des fêtes, c'est rude pour être raisonnable.

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  5. Julien65

    Je suis déjà épaté par les avancées que tu as faites en matières de sucre!

    Pour moi, ce qui sortait de l'ordinaire chez toi, c'était la confection des gâteaux et biscuits pour le goûter, chaque jour.
    Autrement, toi et ta famille étiez "normaux". (C'est-à-dire trop de sucre, mais comme tout le monde)
    (Si on écoute les recommandation de l'OMS, la dose journalière est super basse, genre 12gr donc 3 carré de sucre).



    J'étais accroc au sucre, quand j'avais 10-14 ans.

    A l'inverse de toi, apprendre un peu de pâtisserie a crée une distance entre moi et ces petits machins à l'air innocent.
    La quantité astronomique de sucre qu'il faut!
    ((Une part de moi se demande toujours si le sucre transformé, façon caramel, est assimilé autant en entier et aussi vite que le sucre pur. C'est ma part d'innocence et de déni.))

    Devenir végétarien m'a aussi aidé. Je dissocie mieux "envie de plaisir" et nourriture.

    Sinon je reste assez faible. Et à 3kg près sur la balance, parce qu'avec l'âge tout le gras se place au même endroit chez moi (ceinture abdominale), je m'en fous.



    Dans un documentaire arte, ils expliquaient qu'à une certaine proportion de SUCRE et de GRAS, le cerveau ne calcule pas les bouchées.
    Et c'est pourquoi les glaces à la vanille, le cheese cake, peut-être le chocolat, le nutella, etc. on peut en manger énormément. Or il ne nous viendrait jamais à l'idée de manger 200gr de beurre pur, ou de sucre pur.
    Et ça les industriels semblent le savoir. (Outre le fait que le sucre, le sel, le gras, c'est pas cher (genre 1€ le kilo) et ça sert d'exhausteur de goût, bref d'épice quasi gratuit.)

    Donc j'ai quand même pris l'habitude, quand j'ai un petit creux à la fin d'un repas ou d'un goûter, de grignoter des trucs plus innocent : pomme (lavé, deux coup de couteau pour ôter le coeur, et voilà), 8 amandes, Tuc ou assortiment de biscuit asiatique (biscuits salés) (je suis sucre)...
    Voire parfois une carotte crue, ça me procure le plaisir recherché (en plus de me faire me sentir bien encore après) (côté digestion j'entends, je ne parle pas de "culpabilité")

    La coutume de finir un repas avec du sucré est assez vicelarde.
    Si je prends un truc très sucré en fin de repas. Je suis sur de ressentir un manque d'ici 40mn.
    Peut-être qu'on devrait commencer par le petit truc sucré, lors des repas, c'est-à-dire faire l'inverse. pour éviter le yoyo sur le tau de glycémie qui relance la faim.

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    1. Ah, mais je ne suis pas d'accord avec toi, le fait de faire des biscuits ou gâteaux tous les jours ne m'a pas fait augmenter ma dose de sucre journalière, au contraire. Ça fait même partie de ma démarche de réduction du sucre ! Mieux vaut se faire plaisir avec un gâteau maison qu'avec des produits industriels, surtout qu'on en mange moins. J'en fais encore régulièrement quand j'ai envie de douceurs, avec des bons produits (sucre complet, miel, farine bise, huile d'olive à la place du beurre, etc.) et même ainsi, je dois rester en-dessous des recommandations de l'OMS... ce qui ne serait pas le cas si je me faisais des tartines de Nutella !

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    2. Et je suis prête à parier qu'un gâteau aux carottes maison vaut mille fois mieux pour le goûter que des Tucs, même salés...

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    3. Tu échappes à plein d'additifs, certes.
      Mais sucre complet et miel restent des sucres rapides.
      Ce sucre cuisiné maison est moins un "sucre caché" que pour les produits transformés habituels, mais pour le corps c'est vraiment pareil.

      Le meilleur des miels, sirop d'érable, sirop d'agave... ça reste du sucre rapide, du sucre pur au final. *
      Et on en engloutit une somme astronomique dans les petits biscuits

      * Sauf la mélasse de canne à sucre (bio), qui contient du fer et d'autre oligo élément. Je trouve intéressant d'en sucer une cuiller de temps en temps. (goût réglisse et betterave, youpi)


      J'ai l'impression que GM m'a un peu mieux compris.

      Je pars sur la base d'une relation "amour / haine".
      J'envie les talents de pâtissière que tu as acquis. (amour)
      Mais j'aurais pas pu manger quotidiennement des gâteaux qui contiennent plus de sucre que de farine. (haine)
      Surtout j'aurais pas pu me retenir d'en manger. (Rien que le fumet dans la maison, c'est déjà un délice.)

      En gros je sais faire la pâte brisée (dose gargantuesque de beurre) et les crêpes (tellement bonnes que je ne mets rien dessus).
      Mais dès que j'envisage de m'initier à la génoise, ou refaire des cookies, des financiers, quatre quart, etc. je fais "oh mon dieu" en voyant la quantité de sucre.
      (Le carrot cake présente le même soucis, avec 2 doses de carotte pour 1 dose de sucre pur. Les tucs me servaient d'exemple en tant que biscuit basique. "Farine" et "bicarbonate de sodium" comme pâte à lever, c'est le b.a.-ba de la biscuiterie industrielle.)
      Et bref, j'ai classé ces aliments "petits gâteaux" quasi au même niveau que le soda et les jus pressés pas si frais : pour le plaisir occasionnel, mais surtout pas chaque jour.

      (Aveu : je commence souvent le petit déjeuné par une madeleine industrielle de qualité, et goûte avec des petits palets breton. I know, I'm full of sh!t.)


      Ca me rappelle l'adage écologique "la seule énergie propre, c'est celle qu'on ne consomme pas".
      Et bien pour les gâteaux, le plus diététique, c'est peut-être ceux dont on savoure le plus longuement chaque bouchée, façon canapé.

      Le miel que je préfère c'est le miel de châtaigner. (fort en goût)
      Les huiles que je préfères, c'est l'huile de noix, les assemblage omega 3 (pour salade), les huiles d'olive parfumée (ardente, ou fruité).
      Bref, à chaque fois, le petit plus de l'aliment se perd si j'en fait en gâteau.
      Et j'aurais jamais cru que je délaisserais le chocolat au lait pour le noir. Je préfère les noir "commerce équitable", car sinon même les grandes marquent "lissent le goût". (Si une année est meilleure, la marque préférera affaiblir le profil aromatique du cacao. Les "commerce équitable" assument le coté "roots" des récoltes : goûts fruités (fruits rouges) et boisés (façon patchouli, ou bouquet aromatique d'un vin de bourgogne).

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    4. Plus de sucre que de farine ? Une quantité "astronomique" ? Il faut vraiment que tu changes de livre de recettes... Je te recommande "Mes bons goûters bio du quotidien" de Marie Chioca, par exemple.

      Si tu commences parfois ton petit-déjeuner par une madeleine industrielle, pourquoi expliquer que tu ne "pourrais pas" manger deux madeleines maison contenant chacune 4 grammes de sucre pour le goûter ?
      (Oui, j'ai calculé la quantité de sucre de ma recette de madeleine. )

      Pitié, pas de pavé en réponse !

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    5. Comme Juju, quand je fais de la pâtisserie, ça m'oblige à visualiser la quantité de sucre et de gras mis en oeuvre, d'une part. Faut assumer. Mais au moins je n'y mets pas des conservateurs ou des colorants ou qui peut dire quoi d'autre? Ma théorie c'est qu'il y a de la drogue dans les MM&S, sinon ça ne serait pas si addictif.
      Et oui Julien, il ne viendrait à l'idée de personne de manger du sucre blanc en poudre à la cuillère en buvant un verre d'eau, alors qu'un soda est si vite avalé...
      Mais c'est pareil pour les jus de fruit, on peut boire le jus de 6 oranges d'un coup, alors qu'on ne mangerait pas les 6 oranges à la suite.

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    6. Merci pour la référence du livre, Fofo :) Et je te demande pardon pour ce qui est de mes pavés. Je jure que j'essaie de me contenir.

      Le blog smbc-comics avait fait une blague sur une théorie scientifique. Les grands-parents chercheraient à augmenter les chances de survie des enfants en leur donnant une nourriture riche. La bédé mettait en scène un enfant qui vexe sa grand-mère. Alors au lieu de lui servir des gâteaux, elle lui donne des raisins secs. (Je me suis senti visé :D)
      Ce serait donc un réflexe atavique, presque inconscient, de servir des gâteaux. Cette habitude rejoint le problème du sucre. (Blablabla nos corps sont adaptés à des contextes où le sucre est rares, ils sont insatiables. Blablabla sucre maintenant surabondant, hausse des diabètes.)

      Autre théorie : Ce qui différencie l'homme des autres hominidés, c'est un énorme cerveau gourmand en sucre, et un intestin plus court. On est prédisposé à rechercher des aliments riches et facilement assimilables.
      Et je me reconnais dans ce portrait flatteur (trompeur?), puisque j'associe davantage le plaisir du goûter et le sucre à la récupération d'un effort intellectuel, plutôt que physique.

      Annélo : Il n'y a pas d'ingrédients secrets, c'est bien là la blague! Juste la bonne proportion de sucre et de gras.
      Le cas du jus de fruit est presque drôle, tu ôtes les fibres, tu ne mastiques plus, et un mug ou une cannette contiennent déjà 200ml.

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  6. Fofo, je crois que tu n'as pas bien lu Julien. Il dit que faire des gâteaux lui a fait prendre conscience de la masse de sucre contenue dans les pâtisseries.
    Je ne mange quasiment que des pâtisseries maison (et du chocolat, hélas). J'ai décidé, il y a quelques mois, de congeler la moitié des gâteaux pour 6 personnes que je fais (un quatre-quatre au citron pour deux, je ne sais pas comment faire). J'ai décidé. Pas encore exécuté !

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  7. Je divise systématiquement la quantité de sucre des gâteaux par deux. Et c'est bien assez sucré, je trouve ! Pour le chocolat, je suis addict. Je peux m'en passer de longs moments mais je resterai addict, comme un alcoolique qui ne boit plus !

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